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Une histoire suisse qui n’aurait jamais dû exister

La Suisse n'a pas accordé une protection suffisante à une femme contre son partenaire violent

Cet article est une reprise d'une publication originale.

Il est partagé ici pour enrichir le débat et sensibiliser sur le sujet.

  • Editeur : RTS

  • Lien : En fin d'article

Libre comme l'o - Marche de Soutien - Sortir de l'Ombre - Briser le silence sur le Traumatogenèse Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT voir SSP / Sortir de l'Ombre - Suisse - Vaud

En Suisse, en 2024, une femme a survécu à l’impensable.

Un enchaînement de violences et de défaillances institutionnelles qui, aujourd’hui encore, font frissonner.

Cette femme n’a pas seulement été victime d’un homme dangereux : elle a aussi été victime d’un système qui n’a pas su ou voulu la protéger.


Son compagnon avait été condamné pour viol et meurtre dans le passé.

Libéré sous condition, il était toujours reconnu dangereux et instable psychologiquement.


Pourtant, aucune alerte n’a été transmise à la femme lorsqu’elle a tenté de comprendre les changements inquiétants dans leur relation.

Ni le médecin, ni la police, ni les autorités n’ont mis en place une coordination suffisante pour la protéger.


Elle a survécu à :

  • Une tentative d’étouffement

  • Un viol

  • Trois tirs d’arbalète dans le dos

  • Des heures de captivité, ligotée dans le coffre d’une voiture

  • Et une séquestration sous menace de couteau.


Tout cela aurait pu être évité.


La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la Suisse pour n’avoir pas respecté son obligation de protéger la vie, dénonçant une absence de coordination et de mesures concrètes malgré les signaux clairs de danger.


👉 Cette décision nous rappelle que le silence et l’inaction tuent.

👉 Que les victimes ne doivent pas porter seules le fardeau de leur protection.

👉 Que l’information, la prévention et les moyens doivent être à la hauteur du danger réel.


Aujourd’hui, cette femme est vivante avec un trauma à vie.


Mais combien d’autres on perdu la vie ?

Combien vivent encore dans la peur, ignorées par un système ?


La violence familiale n’est pas une fatalité.

C’est un échec collectif.

En parler, c’est refuser que cela continue.


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