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TSPT Symptomes

Photo du rédacteur: Sortir de l'OmbreSortir de l'Ombre

Dernière mise à jour : 24 févr.

Les personnes qui souffrent d’un état de trouble de stress post-traumatique vivent avec un ensemble de symptômes.

Voici ci-dessous une partie des symptômes du TSPT

Plateforme de soutien et sensibilisation dédiée au Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT voir SSPT). Briser le silence du TSPT et son handicape. Sortir de l'Ombre - Suisse - Vaud
  • La reviviscence

C’est l’un des trois principaux symptômes. La personne va sans cesse revivre son traumatisme sans le vouloir.

Des flash-backs, des rêves, des souvenirs qui la prennent par surprise ou encore des pensées qui surgissent d’un coup : tout l’amène à réveiller l’événement.

La violence du choc a été si importante qu’il s’est installé dans la mémoire profonde du cerveau. Celui-ci a encodé en profondeur la mémoire traumatique, car les émotions étaient trop violentes à gérer. Si quelque chose rappelle l’événement, alors le corps entier va se mettre en alerte, inconsciemment, à l’insu de la personne. Cela occasionne un sentiment de détresse ainsi que des sensations de panique.

Ce sont les sens qui vont jouer le rôle de déclencheur : la vue du sang, le bruit d’un pétard, l’odeur d’un parfum, la façon d’être touché(e) par quelqu’un.

Les lieux peuvent provoquer cet état : un ascenseur ou un escalier par exemple.

  • L’évitement

C’est le deuxième signe que l’on retrouve systématiquement dans le trouble du stress post-traumatique.

L'évitement est un mécanisme de défense commandé par le cerveau. C’est une façon pour lui d’enclencher le « mode survie ».

Involontairement, ou pas, la personne va avoir tendance à éviter tout ce qui peut ramener à l’événement ou faire penser au traumatisme. Elle se retrouve alors à contourner des situations, des activités, des thèmes ou encore des individus pouvant créer du lien avec le choc post-traumatique. Des mots, une chanson, un lieu… tout devient sujet à l’évitement dès qu’il a un rapport avec le traumatisme.

  • L’hypervigilance

On parle aussi d’état de sur vigilance ou d’hyperactivation neurovégétative. C’est le troisième signe principal.

La personne est en état d’alerte à grande échelle. Elle est constamment sur le qui-vive, prête à agir. Elle analyse tous les signaux de risque dans l’environnement.

Un état d’anxiété généralisée ou d’anxiété chronique en découle souvent. Toute l’attention est focalisée sur le danger qui pourrait surgir, mais à force cela perturbe ses capacités de concentration.

Au niveau physique l’hypervigilance peut se manifester par des sursauts, des tremblements et une transpiration excessive. L’humeur devient irritable et le sommeil se voit fortement impacté.

  • Le trouble anxieux

La mémoire traumatique et l’ensemble des symptômes précédents vont alimenter le stress post-traumatique. La personne se trouve dans un état d’anxiété constant, tellement intense que des troubles associés se développent systématiquement. Il peut s’agir de l’apparition d’attaques de panique.

Un TAG (trouble anxieux généralisé) est fréquent, accompagné de crises d’angoisse chronique. Il est probable que des phobies spécifiques surviennent, tout comme des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) assortis de rituels.

Les troubles anxieux sont extrêmement handicapants et source de souffrance au quotidien, il est important de pouvoir poser des mots dessus afin de traiter ce trouble.

  • Le sentiment de peur envahissant

La peur fait partie intégrante de la vie d’une personne qui souffre d’un état de stress post-traumatique. En lien avec les états anxieux et le choc émotionnel, ce sentiment est intense et se manifeste physiquement de plusieurs manières : le cœur qui bat vite (des palpitations cardiaques), des tremblements ou des frissons, une respiration rapide, une transpiration excessive et parfois même des syncopes.

Suivant la nature du traumatisme, il n'est pas surprenant de voir apparaître chez ces personnes, certains symptômes d'agoraphobie, ou de phobie sociale.

Dans d'autres cas, un syndrome de l'escargot peut aussi se développer.

  • Les troubles du sommeil

Plusieurs éléments vont venir troubler la qualité du sommeil en cas de syndrome post-traumatique.

Tout d’abord les cauchemars à répétition vont s’imposer. Le traumatisme accapare l’esprit même en plein sommeil. Parfois, les cauchemars prennent la forme d’angoisse nocturne, véritable attaque de panique ayant lieu lorsque la personne dort.

Douloureuses à vivre, voire extrêmement effrayantes, les angoisses nocturnes peuvent rendre le sommeil impossible : la personne victime ne supportant plus de subir ces situations, repousse l’endormissement, jusqu’à s’empêcher, tant que faire se peut, de dormir.

D’ailleurs, même sans cauchemars, des difficultés pour s’assoupir ou maintenir le sommeil sont fréquentes. L’hypervigilance réduit la décontraction du corps et de l’esprit, le moindre bruit fait sursauter et met l’individu en état d’alerte. Les insomnies en cas de TSPT deviennent alors récurrentes, provoquant une fatigue chronique et impactant autant l’humeur que les capacités cognitives.

  • L’agressivité et l’irritabilité

La névrose traumatique va perturber la régulation émotionnelle de l’individu. Entre les capacités de contenances affectives et les sentiments de culpabilité, de peur, d’impuissance, la personne finit par craquer et ne trouve plus de ressources en elle ou à l’extérieur.

Une hypersensibilité est possible, des accès de colère peuvent également devenir fréquents, ainsi qu'une perte de contrôle de soi. Le caractère est explosif, en proie à l’impulsivité. Cela amène à des situations d’auto agressivité comme les actes de scarification ou d’automutilation.

  • Des troubles relationnels

Dans certains cas, l’état de stress post-traumatique va provoquer une atteinte narcissique avec un fonctionnement de la personne en « tout ou rien ». Le mode relationnel variera d’un extrême à l’autre au quotidien :

Les relations sont parfois impossibles à nouer, avec une grande difficulté à faire confiance et à se laisser aller dans l’échange. Au fur et à mesure, l’individu va se retrouver en situation d’isolement social et de retrait majeur, ne tolérant dans certains cas plus personne dans sa vie.

  • Une vision faussée

Le syndrome post-traumatique va engendrer une vision déformée de la vie. En effet, soit le danger sera vu partout et constamment, renforcé par l’état d’hyperactivation, soit à l’inverse, la personne sera dans une forme d’idéalisation du monde.

Dans le premier cas, le risque est de perdre toute sa liberté existentielle à force d’être continuellement faussé par ses croyances.

Dans le second cas, une vision trop idyllique de la réalité peut amener à des mises en danger et des conduites à risque.

  • Des difficultés cognitives

L’ensemble de l’énergie psychique et physique étant focalisée sur le fait de parer à toutes menaces, une personne traumatisée peut développer des troubles cognitifs. L’asthénie en lien avec les problèmes de sommeil favorise également ces complications.

La concentration se voit fortement être impactée. La perte de mémoire à la suite d’un choc post traumatique survient fréquemment.

La personne peut rencontrer des difficultés pour s’exprimer, trouver ses mots ou tout bonnement réaliser les activités du quotidien. Tout devient complexe, et parfois même une simple tâche est insurmontable.

  • Un syndrome dépressif

Dans le cas d’un traumatisme, la dépression post-traumatique apparaît pour exprimer à quel point la violence psychique a été importante. Les symptômes dépressifs sont courants et renforcés par le trouble anxieux, la mésestime, la culpabilité et l’isolement. La personne va manifester un manque d’intérêt pour les activités qu’elle appréciait auparavant.

Elle fait preuve d’une grande tristesse, avec à l’occasion des accès mélancoliques très forts : la vie n’a plus de sens et le repli sur soi arrive fréquemment. Des idées noires peuvent survenir, amenant parfois à des tentatives de suicide. Le chagrin pathologique s’ajoute à tous les autres signes du post traumatique.

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