C'est que vers la fin du XIXe siècle en Allemagne et en France que quelques médecins ont identifié le TSPT sur d'autre victimes que les vétérans.
Alors que la psychiatrie construit son diagnostic de TSPT uniquement en tant que trouble spécifique aux soldats de guerre, elle s'oppose aux diagnostics médicaux donné par certains médecins. Ce qui entrave l'accès aux soins des patients.

D'après des recherches c'est en 1889, qu'Hermann Oppenheim (neurologue) est le premier à utiliser le terme de névrose traumatique pour décrire le symptômes présent sur des accidentés lors de la construction en Allemagne du chemin de fer entre 1845 et 1870.
En cette même période, lors de la construction du chemin de fer en France dans les année 1850. Charcot remarque lui aussi, des symptômes identique chez ses patients et patientes à l'hôpital la Salpêtrière de Paris.
C'est Charcot qui est le premier à décrire les problèmes éloquent et les crises de dissociation résultant des expériences insoutenables subies par ses patients.
Le 13 novembre 1861, Charcot et Vulpian sont promus chefs de service des deux services de médecine générale de la Salpêtrière. Charcot y travaillera et enseignera pendant 33 ans.
Sa réputation a attire des étudiants de toute l'Europe. Durant plusieurs années il se consacre, ainsi que Pierre Janet et Sigmund Freud, à l'étude de la névrose hystérique.
En 1882, il crée la première clinique de neurologie à la Salpêtrière, qui fut la première du genre en Europe. Charcot faisait partie de la tradition neurologique française.
Parmi les collaborateurs proche de Charcot et considérés comme les membres de l'École de la Salpêtrière. On compte notamment Joseph Babinski qui devint chef de clinique à la Salpêtrière à l'automne 1885 alors qu'il n'a que 27 ans.
Malheureusement lorsque prit la direction de l'hôpital. Un revirement de citation se produit, avec le rejet de la thèse défendue par Charcot pendant toutes ces années.
L'intérêt porté à la notion de trauma de guerre s'accroît au court de la première et deuxième guerre mondial. La psychiatrie militaire s'empare à son tour de l'expression névrose traumatique.
Il faut attendre les années 60 pour entendre que le trouble de stress post-traumatique peut et vue par les victime de violences familiales, sexuelles et sociale.
C'est avec les séquelles psychologiques graves présente chez les anciens combattants du Viêt Nam en 1973, entraine un regain d'intérêt pour la pathologie traumatique qui devint de plus en plus connue sous le nom de « trouble de stress post-traumatique » où les symptômes apparaissent bien après la survenue de l'événement traumatisant.
En 1974 la chercheuse Burgess et Holstrom, met en avant l'évidence des séquelles psychologiques et somatiques d'une autre sorte de traumatisme passée sous silence. Elle développe le traumatisme à la suite d'un viol ou d'une agression sexuelle. Malheureusement il n'y a pas un fort intérêt. Car à cette époque la psychiatrie militaire, cible ces études uniquement sur le traumatisme psychologique sur les hommes.
Burgess et Holstrom, continue à faire la lumière sur leur thèse qui remarque la similarité des cauchemars et du surgissement inopiné d'images terrifiantes chez les femmes victimes de viol et les anciens combattants qui souffrent de névroses traumatiques de guerre.
En 1978 c'est Kempes qui entreprend des travaux sur les enfants battus et sur les effets de la violence familiale. Aux États-Unis propose un modèle au trouble de stress fondé sur des expériences de psychothérapie avec des victimes d’événements ayant mis leur vie en danger.
L'influence aux États-Unis, des pacifistes et des féministes pousse à faire reconnaître les traumatismes résultant des violences civiles, familiales et sexuelles. Ils contribuent à faire progresser les recherches dans ce domaine pour aboutir à une description rigoureuse et précise du TSPT (trouble de stress post-traumatique) et à son inscription en 1980 dans le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) et en 1992 à la classification internationale des maladies (CIM)
Depuis son introduction en janvier 2022, au Maladies l’OMS reconnaît le stress post-traumatique complexe.
Aujourd'hui encore le TSPT n'est pas forcément diagnostiquée et reconnue. Certaines victimes passe des années de combat pour trouvé les professionnels adéquat, ce qui peut entrainer, une non reconnaissance de la maladie, un mauvais traitement et une aggravation de du trauma.
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