On a tous la même optique sur notre TSPT comme beaucoup d'autres maladies de l'ombre.
Nous nous isolons du dialogue, nous n'en parlons pas ou très peu de peur d'être jugé.

Avec les années je me rends compte gentiment qu'il vaut mieux parler et être juger par des personne qui ne connaissent pas le sujet, que de rester silencieuse.
Une sorte de thérapie pour nous et surtout sensibiliser les gens, même les plus incrédules
Après un événement traumatique ou vivant avec une TSPT, le premier réflexe qui vient est souvent de se murer dans le silence.
Celui-ci devient parfois long et difficile à assumer.
La latence engendre un trop-plein d’émotions douloureuses dont il est délicat de sortir.
Pour surmonter un trauma et nous aider à vivre avec, il est essentiel d'en parler.
Parler des souffrances ressenties et vécues, verbaliser, de mettre des mots sur vos émotions, vos symptômes, vos toc, peur, oppressions.
Vous avez le choix de vous livrer à des proches de confiance dans un premier temps. C’est vous qui décidez à qui vous souhaitez vous confier.
Si vous n’envisagez pas la perspective de parler à votre famille ou à des amis, vous pouvez vous rapprocher d’associations qui mettent en place des groupes de paroles. Espaces totalement sécures, vous vous y exprimerez librement sur votre vécu traumatique tout en recueillant du soutien de la part des autres personnes présentes.
Ces cercles octroient la possibilité d’échanger sur les expériences individuelles et donc de confronter les récits, les ressources et les évolutions de chacun : c’est de fait un endroit essentiel pour obtenir des clés et prendre du recul afin d’avancer et dépasser son traumatisme psychologique.
Enfin, si aucune de ces solutions ne vous semble envisageable, gardez à l’esprit que vous trouverez en ligne des groupes privés et des forums qui vous permettront d’écrire et de discuter de façon anonyme.
Ici aussi, vous avez l’occasion de partager votre vécu et de vous livrer sur votre histoire traumatique.
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